Différents avatars de Greenwoman ont servi d'éprouvette pour les expériences de fusion entre une approche pop décloisonnée façon Claire Huguenin et les développements microrythmiques du pianiste volcaniquement créatif Malcolm Braff, avec des pulsations qui se métamorphosent et réagissent tel des agents de fermentation pour produire un son très vivant. Rares ont été les témoins de ce quetzal mystérieusement insaisissable et en constante évolution. Assistez à un nouvel épisode de la saga de Greenwoman, deux de ses ingrédients de base, à savoir Claire Huguenin (CH voc) et Malcolm Braff (CH keys), accueillant pour la première fois Luca Curcio (IT/DA) à la basse électrique.
Malcolm Braff est à la fois un pianiste et un esprit ingénieux qui brasse ses idées dans toutes sortes de directions. Théorisant et généralisant à partir de ses premières rencontres épiphaniques avec les grooves microrythmiques d'Afrique de l'Ouest au cours de ses premières collaborations, Braff a plongé comme personne dans les profondeurs pratiques et théoriques de ce sujet pour en ressortir avec un package complet comprenant sa maîtrise inégalée sur l'instrument ainsi qu'un modèle mathématique élégant et efficace et - pour couronner le tout - la programmation informatique qui permet aux machines de jouer ses créations rythmiques les plus folles. En tant que tel, Malcolm est une référence mondiale sur un sujet qui lie les deux extrémités de l'expérience humaine, de la plus symbolique et abstraite à la plus joyeuse sensation d'incarnation.
